Les paysages de l’énergie, entre mutation historique et acceptabilité sociale

Compte rendu du « Petit déjeuner de l’AARHSE » du 12 avril 2023


La production, l’acheminement et la consommation d’énergie façonnent depuis toujours nos sociétés, ainsi que nos milieux de vie. Cette relation étroite entre énergie et paysage s’invite dans les débats liés aux grandes mutations de notre politique énergétique ainsi que dans le cadre des politiques d’aménagement de nos territoires en créant bien souvent des tensions. Entre zones d’exclusion et zones d’accélération de la production des énergies renouvelables au niveau local, renouveau en parallèle du nucléaire et donc préservation des « grandes infrastructures » nationales, gestion des litiges dans le secteur de l’hydroélectricité, de l’éolien et préservation de notre patrimoine architectural et de nos horizons marins, l’actualité ne manque pas d’illustrations d’une sorte d’état perpétuel de dissension, induit par l’impact des exigences de la transition climatique et énergétique sur nos paysages.

Alors que la crise énergétique nous a rappelé avec force l’importance pour l’équilibre de nos sociétés de la nécessité de nous doter des moyens d’assurer notre propre subsistance énergétique, comment accompagner ces transformations « accélérées » afin de les rendre acceptables, voire en rendant les nouveaux paysages impactés par ces changements « désirables » ?

Pour répondre à cette question, l’Association académique pour la recherche historique et sociologique dans le domaine de l’énergie (AARHSE) – présidée par M. Antoine Corolleur (Président du SDEF – Territoire d’énergie Finistère) – a invité le 12 avril dernier au siège de la FNCCR les intervenants suivants :

Fanny Lopez, maîtresse de conférences HDR à l’École d’architecture de la ville & des territoires (ENSA) Paris-Est, Université Gustave Eiffel, lauréate du Prix de l’AARHSE 2021 (ouvrage primé : L’ordre électrique, infrastructures énergétiques et territoire, Genève : MétisPresses, 2019).

Nicolas Richard, Secrétaire national de France nature environnement (FNE), également corapporteur de l’avis du CESE de mars 2022 concernant l’acceptabilité des nouvelles infrastructures de transition énergétique.

– Bertrand Folléa, Responsable de la Chaire Paysage et énergie, École Nationale Supérieure de Paysage (ENSP) Versailles-Marseille.

Michel Gioria, Délégué général de France Énergie Éolienne (FEE).

Vous pouvez prendre connaissance du compte rendu de ce débat, animé par la journaliste Carole Rap, en cliquant sur le lien suivant :

SGS/VL – 19/06/23

Actualités | Énergie |

Lire Aussi