Lettre d'actualités Cycle de l'eau n°77- Septembre 2023
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Un récent arrêt du tribunal administratif de Pau (n°2108079) rappelle que, en cas de dommages consécutifs au débordement d’un cours d’eau busé, dès lors que ces dommages ont été générés ou aggravés par la buse, c’est bien la responsabilité du maître d’ouvrage de la buse qui pourrait être recherchée, et non celle du groupement de collectivités compétent en matière de GEMAPI, s’il s’agit d’une personne distincte de celle qui est responsable de l’ouvrage.
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Régulièrement, le juge administratif est appelé à déterminer si un écoulement est, ou n’est pas, un cours d’eau. La reconnaissance d’un écoulement en tant que cours d’eau peut avoir de nombreuses incidences : pour les maîtres d’ouvrages publics comme privés en charge de la réalisation d’aménagement en cours d’eau, elle peut avoir pour effet de rendre nécessaire le dépôt d’une déclaration ou d’une demande d’autorisation auprès du préfet au titre de la police de l’eau ; elle peut avoir pour conséquence d’imposer aux riverains du cours d’eau ainsi caractérisé une obligation d’entretien régulier et de les rendre responsables civilement des dommages qui pourraient résulter d’un mauvais entretien dudit cours d’eau ; elle peut également légitimer l’intervention du groupement de collectivités compétent en matière de GEMAPI afin d’y réaliser des travaux d’aménagement d’intérêt général.
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